A cent jours des JO, Paris se prépare

A cent jours avant la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris, 250.000 nouveaux billets ont été mis en vente ce mercredi sur l'intégralité des sports olympiques, même ceux qui étaient annoncés complets étaient de nouveau accessibles dans le cadre de cette vente "ouverte à tous, sans tirage au sort, selon la règle du premier arrivé, premier servi", selon le Comité d'organisation des jeux olympiques et paralympiques 2024 (Cojop).

Toujours ce mercredi, à Vitry-sur-Seine dans la banlieue sud de Paris, le plus grand squat de France - qui a abrité jusqu'à 450 migrants, en situation régulière pour la plupart - a été évacué. Des associations ont dénoncé l'évacuation des squats de la région parisienne et campements de rue à un rythme plus soutenu, selon eux, pour faire place nette avant les JO et les milliers de touristes que cela va engendrer.

Les prochaines dates du calendrier des JO sont déjà fixées. Le 26 avril se déroulera la cérémonie de passation marquant le lancement du compte à rebours jusqu'à la cérémonie d'ouverture. C'est au cours d'un événement symbolique que la flamme olympique sera transmise à une délégation du Cojop dans le Stade Panathénaïque, à Athènes. Elle sera ensuite embarquée sur le Belem, un voilier à trois mâts qui fera cap sur Marseille dès le lendemain. Il est prévu que la flamme olympique arrive à Marseille le 8 mai. Puis la flamme sera convoyée jusqu'à Paris, cent ans après l'organisation des JO de Paris en 1924. Elle devrait arriver à Paris le 14 juillet, jour de la fête nationale de la France.

Le président français Emmanuel Macron ne prévoit pas de porter la flamme olympique, a-t-il affirmé lundi dernier sur BFM TV et RMC. Il a également évoqué un possible repli de la cérémonie d'ouverture au Stade de France ou limitée au Trocadéro, en cas de menace terroriste, soulignant les mesures de sécurité prises. En effet, celle-ci a été imaginée sur la Seine, avec 94 embarcations dédiées aux délégations nationales, sur un parcours allant du pont d'Austerlitz à la tour Eiffel. "C'est une première au monde. On peut le faire et on va le faire", a répété le président.

M. Macron a exprimé sa confiance envers les syndicats malgré les préavis de grève déposés par certains comme la CGT (confédération générale du travail) et FO (force ouvrière) pour la période des JO. Il a souligné l'importance de l'unité nationale et de l'exemplarité dans l'organisation d'un tel événement, en mettant en avant le respect du droit du travail et de la sécurité au travail.

Le président a évoqué les préoccupations sur la qualité de l'eau de la Seine, dans laquelle vont se tenir certaines épreuves. Il a aussi reconnu la nécessité d'améliorer l'accessibilité des transports pour les personnes à mobilité réduite pendant les Jeux. Sur le plan financier, M. Macron a affirmé que les Jeux finançaient leurs coûts, malgré le financement public des infrastructures. Les dépenses actuelles s'élèvent à près de 9 milliards d'euros. Fin