Côte d'Ivoire : des experts ouest-africains s'engagent à renforcer la résilience de la riziculture dans la sous-région

Quarante-cinq experts ouest-africains se sont engagés à améliorer la résilience climatique pour la riziculture dans la sous-région, indique une note d'information de l'Agence nationale d'appui au développement rural (ANADER) parvenue lundi à Xinhua.

Selon Karim Traoré, coordonnateur du projet de mise à l'échelle d'une riziculture résiliente au climat en Afrique de l'ouest, il s'agit de renforcer les moyens de subsistance des communautés de riziculteurs, de diversifier les activités économiques le long de la chaîne de valeur du riz et d'améliorer le bien-être économique national.

"Dans un contexte de changement climatique, l'Afrique de l'ouest a été identifiée comme une région particulièrement vulnérable. Ceci est dû à des niveaux naturellement élevés de variabilité climatique, à une forte dépendance d'une agriculture pluviale très sensible au climat, notamment celle du riz, et à une capacité économique et institutionnelle limitée ne pouvant pas faire face aux impacts négatifs du changement climatique", a-t-il expliqué.

La rencontre des experts devrait permettre aux formateurs nationaux de disposer d'outils nécessaires pour comprendre les enjeux climatiques liés à la riziculture, en vue d'un meilleur encadrement des producteurs de riz.

Treize pays de la sous-région ouest-africaine sont concernés, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, le Liberia, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.

Compte tenu de la croissance démographique qui pourrait passer de 366 millions en 2017 à 450 millions en 2025, la consommation de riz en Afrique de l'Ouest devrait augmenter de 32% dans cette période, soit d'environ plus de six millions de tonnes, note-t-on.