Le Hamas insiste sur les demandes d'accord de trêve avec Israël, mais aucun progrès n'a encore été signalé
Un responsable du Hamas a déclaré lundi que le mouvement insiste sur la mise en œuvre de ses exigences avant de conclure tout accord avec Israël, et qu'il n'y a eu aucun progrès dans l'obtention d'une trêve par le biais des négociations.
Taher al-Nunu, conseiller du chef du bureau politique du mouvement, a indiqué à Xinhua "qu'il n'y a pas de progrès dans les négociations (...) jusqu'à présent, malgré la persistance d'Israël et ses tentatives de saboter tous les efforts diplomatiques".
Il a expliqué que le Hamas avait des demandes claires pour un cessez-le-feu, qui comprennent la fin de l'agression israélienne, l'autorisation du retour des personnes déplacées dans la ville de Gaza et le secteur nord sans restrictions, la reconstruction de la région et la fin du siège.
"Nos demandes sont légitimes et constituent un droit fondamental pour tous les membres de notre peuple dans la bande de Gaza, qui ont souffert des conséquences de la guerre israélienne en cours et des crimes commis contre les civils", a estimé le responsable du Hamas, soulignant qu'aucun accord ne sera conclu tant que ces demandes ne seront pas satisfaites.
Des négociations indirectes entre le Hamas et Israël ont repris au Caire, capitale de l'Egypte, pour tenter de parvenir à un accord de trêve.
Des sources palestiniennes ont confirmé à Xinhua que les médiateurs ont présenté une nouvelle proposition lors du dernier cycle de négociations pour un cessez-le-feu en trois étapes.
Selon les sources palestiniennes, la proposition comprend, dans un premier temps, le retour des civils déplacés de Gaza dans le secteur nord, sans préciser leur nombre.
En outre, la proposition implique qu'Israël accepte d'ouvrir les rues Rashid et Salah al-Din, de déplacer ses forces à 500 mètres de celles-ci, d'autoriser l'entrée quotidienne de 500 camions d'aide dans toutes les zones de la bande de Gaza et de libérer 900 prisonniers, dont 100 condamnés à la prison à vie.
La deuxième étape prévoit la libération de tous les prisonniers israéliens ainsi que la finalisation des négociations pour une paix enfin durable.
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a rapporté que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu n'était pas d'accord avec cette proposition, alors que la plupart des membres du cabinet de guerre israélien la soutenaient.
