Le bilan des "attaques terroristes" dans le sud-est de l'Iran s'élève à 15 morts

Le nombre de membres des forces de sécurité tués dans les attaques de mercredi dans la province iranienne du Sistan et Baloutchistan (sud-est) a atteint 15 après que cinq autres eurent succombé à leurs blessures, a rapporté samedi l'agence de presse semi-officielle Fars.

Parmi les victimes, onze étaient des membres du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran (CGRI) et quatre étaient des agents des forces de l'ordre, a ajouté Fars.

Dans un communiqué, le CGRI a indiqué que les attentats, qui visaient des lieux publics et des sites militaires dans les comtés de Chabahar et de Rask dans la nuit de mercredi à jeudi, avaient été perpétrés par des "terroristes et des bandits armés" qui auraient des liens avec des services de renseignement étrangers.

Le communiqué ajoute que 18 "terroristes", identifiés comme des membres du groupe Jaish al-Zulm, ont été tués au cours des affrontements qui ont suivi avec les forces de sécurité.

Jeudi, le vice-ministre iranien de l'Intérieur chargé de la sécurité et de l'application de la loi, Majid Mir-Ahmadi, a déclaré que les premiers rapports des services de renseignement iraniens laissaient entendre que les "terroristes" étaient des ressortissants étrangers.

Il a ajouté que deux autres personnes non iraniennes, chargées de fournir des renforts aux "terroristes", avaient également été arrêtées.

Jaish al-Zulm, désigné comme entité terroriste par l'Iran, a été impliqué dans de nombreuses attaques contre les forces de sécurité et les civils iraniens au cours des dernières années, y compris une attaque en décembre 2023 contre un quartier général de la police dans le comté de Rask, qui a coûté la vie à onze policiers et en a blessé sept autres.