Des internautes critiquent les propos de la secrétaire américaine au Trésor sur les énergies propres chinoises

Des internautes ont critiqué les récentes accusations de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, concernant la "surcapacité chinoise" dans le secteur des énergies propres.

Elle a tenu ces propos lors de sa visite mercredi d'une centrale solaire dans l'Etat américain de Géorgie, déclarant que la surcapacité de la Chine "fausse les prix mondiaux" et "nuit aux entreprises et aux travailleurs américains". Des critiques ont alors afflué dans la section commentaires des sites d'information.

"Se plaindre que la Chine construit davantage de technologies énergétiques vertes serait comme si un haltérophile arrêtait son entraînement pour se plaindre qu'un autre haltérophile soulève des poids plus lourds", a ainsi écrit "Jason" sur Yahoo News.

"De plus, je n'arrête pas d'entendre que le changement climatique est un scénario catastrophe dans lequel on doit faire tout notre possible pour empêcher la destruction de la planète. Et tout d'un coup, avoir plus d'énergie verte est un problème ?", s'interroge-t-il.

"Donc, si la Chine augmente sa production et fait baisser les prix, c'est vraiment grave ?", se demande "Kevin". "Je comprends que certains fabricants américains puissent être lésés, mais si le résultat global est une baisse des coûts de l'énergie solaire, de l'énergie éolienne, des voitures hybrides ou à moteur électrique, etc., n'est-ce pas une bonne chose ?", ajoute-t-il.

Et de souhaiter "que toutes les maisons et tous les immeubles aux Etats-Unis soient équipés de panneaux solaires sur leur toit".

"C'est ridicule. D'abord, la Chine n'en faisait pas assez pour les énergies vertes. Aujourd'hui, elle en fait soudain trop. Pourquoi l'Amérique ne le ferme-t-elle pas et ne fait-elle pas sa part ?", écrit Johan Bernard sur le site du Financial Times.

"C'est assez 'amusant'. Dans un monde qui s'efforce d'atteindre le zéro net le plus rapidement possible, en raison de la 'crise climatique', le monde occidental rejette l'aide de la Chine pour atteindre les objectifs, ralentissant ainsi considérablement la possibilité d'atteindre ces objectifs dans les délais souhaités", déplore "Alpine Observer".

Un lecteur du nom de "Southeast" accuse les Etats-Unis d'un deux poids deux mesures. "La règle est la suivante : 1. le marché est libre lorsque les Etats-Unis ont un avantage concurrentiel. 2. Protectionnisme quand ce n'est pas le cas". "Une règle pour les Etats-Unis et une autre pour les autres. C'est de l'hypocrisie pure et simple", renchérit un certain Stave Shepherd.