La République de Corée déplore des manuels scolaires japonais dénaturant l'histoire
French.china.org.cn | Mis à jour le 22-03-2024
La République de Corée a exprimé vendredi son profond regret face à des manuels scolaires japonais qui déforment l'histoire et revendiquent une souveraineté nippone sur les rochers Liancourt, deux îlots contestés baptisés Dokdo en Corée du Sud et Takeshima au Japon.
Le ministère des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que Séoul regrettait profondément l'approbation par Tokyo de manuels pour collèges comprenant des revendications injustes sur les îlots Dokdo et d'autres revendications incompatibles avec les faits historiques.
Il a déclaré que Séoul protestait vigoureusement contre l'approbation répétée de ces manuels par Tokyo, ajoutant que ces îlots faisaient partie inhérente du territoire sud-coréen d'un point de vue historique, géographique et du droit international, notant que la la République de Corée n'accepterait aucune revendication japonaise sur eux.
Les îlots Dokdo se constituent de deux affleurements rocheux situés à mi-chemin entre la République de Corée et le Japon, qui ont été occupés de force par le Japon impérial pendant sa domination coloniale de 1910 à 1945 sur la péninsule coréenne.
La République de Corée a rétabli sa souveraineté sur ces îlots après avoir été libérée de la colonisation nippone en 1945. Depuis, Séoul y maintient un petit détachement de police. Le pays considère les revendications territoriales du Japon sur Dokdo comme une négation de l'histoire coloniale.
Le ministère a déclaré que la République de Corée regrettait vivement les expressions et les descriptions contenues dans les manuels scolaires à propos de l'esclavage sexuel et du travail forcé sous l'ère du Japon impérial, lesquelles ne mentionnent aucune coercition.
Il a exhorté le Japon à dispenser sincèrement un enseignement de l'histoire fondé sur l'esprit d'excuses et de réflexion que le Japon a lui-même manifesté dans le passé, ajoutant que les relations entre Séoul et Tokyo, tournées vers l'avenir, pouvaient partir d'une perception correcte de l'histoire.
Pendant la guerre du Pacifique, des centaines de milliers de Coréennes et de Coréens ont été forcés, kidnappés ou dupés pour devenir des esclaves sexuels dans les bordels militaires japonais ou été contraints d'effectuer des travaux pénibles sans rémunération pour les fabricants d'armes japonais.
