L'Irak et la Turquie songent à renforcer leurs liens et leur sécurité

Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, et son homologue turc Hakan Fidan, en visite à Bagdad, ont discuté jeudi des moyens d'approfondir les liens bilatéraux et de la question de la présence de militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) sur le sol irakien.

Les deux hommes sont convenus de préparer un protocole d'accord sur l'établissement d'un cadre stratégique pour faciliter le travail coordonné des autorités des deux pays, selon un communiqué publié par les services de M. Hussein à l'issue de leur rencontre.

Ils ont également décidé de former des commissions conjointes sur la lutte contre le terrorisme, le commerce, l'agriculture, l'énergie, l'eau, la santé et les transports, ainsi que discuté des préparatifs de la prochaine visite du président turc Recep Tayyip Erdogan à Bagdad après le mois de jeûne du ramadan qui se terminera en avril, d'après le communiqué.

Ce dernier précise que cette rencontre s'inscrit dans le prolongement des discussions qui ont eu lieu entre les deux pays à Ankara en décembre dernier.

Les deux ministres sont également convenus que le PKK représentait une menace pour la sécurité de la Turquie et de l'Irak, soulignant que sa présence sur le territoire irakien violait la Constitution irakienne, selon la déclaration.

Par ailleurs, la Turquie a salué la décision de l'Irak de considérer le PKK comme une organisation interdite sur son sol. Les deux parties ont réfléchi aux mesures à prendre contre ce mouvement kurde et son utilisation du territoire irakien pour mener des attaques contre la Turquie.