Les ministres jordanien et espagnol des AE affirment qu'il n'y a pas d'alternative à l'UNRWA

Les ministres jordanien et espagnol des Affaires étrangères sont convenus mercredi qu'il n'y a pas d'alternative à l'UNRWA, l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, en particulier à la lumière de la catastrophe humanitaire à Gaza.

Lors d'une conférence de presse avec son homologue espagnol, le ministre jordanien des Affaires étrangères Ayman Safadi a salué la position inébranlable de l'Espagne qui soutient l'UNRWA.

"Nous comptons sur l'Espagne et sur son rôle dans la recherche d'une solution à la catastrophe dans la bande de Gaza", a dit M. Safadi.

M. Safadi a souligné que l'UNRWA doit continuer à remplir ses missions, en insistant sur l'urgence d'arrêter immédiatement les tirs dans la bande de Gaza et de permettre à l'aide humanitaire d'entrer dans le secteur.

Pour sa part, le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares, a dit que son pays s'efforce de mettre fin à la fourniture d'armes à la zone de conflit.

"En Espagne, nous avons cessé d'accorder des licences d'exportation d'armes à Israël depuis le 7 octobre et imposé des sanctions à 12 colons israéliens", a-t-il dit.

"La situation à Gaza et en Cisjordanie nous préoccupe", a-t-il déclaré, ajoutant : "Nous devons continuer à travailler au niveau politique" pour mettre fin à la guerre et au cycle de violence qui dure depuis des années.