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La CIJ conclut les audiences sur l'occupation israélienne des territoires palestiniens

Par : Laura |  Mots clés : CIJ,Israël,Palestine
French.china.org.cn | Mis à jour le 27-02-2024
Agence de presse Xinhua | 27. 02. 2024

La Cour internationale de justice (CIJ) a conclu lundi les audiences publiques sur les conséquences juridiques de l'occupation israélienne des territoires palestiniens et a entamé ses délibérations.

Un avis consultatif sera rendu lors d'une audience publique dont la date sera annoncée en temps utile, a déclaré le président de la CIJ, Nawaf Salam.

Un arrêt pourrait être rendu l'an prochain ou peut-être à la fin de cette année.

La Palestine, 49 Etats membres de l'ONU et trois organisations internationales ont soumis des déclarations orales lors des audiences demandées par l'Assemblée générale des Nations Unies, a indiqué lundi la CIJ dans un communiqué de presse.

Sans participer aux audiences de lundi, le bureau du Premier ministre israélien a publié une déclaration rejetant la légitimité de ces audiences, les accusant de tenter de miner davantage le droit d'Israël à la survie et à l'autodéfense.

Les auditions ont commencé par la déclaration de la Palestine. Son ministre des Affaires étrangères, Riyad Al-Maliki, a déclaré que de nombreux Palestiniens avaient été tués ou contraints de devenir des réfugiés, ainsi que privés du droit de retourner sur leurs terres et dans leur foyer, ajoutant qu'en vertu du droit international, Israël devrait immédiatement et inconditionnellement mettre fin à son occupation "illégale".

L'ambassadeur de Palestine auprès des Nations Unies, Riyad Mansour, a déclaré que la CIJ devrait déclarer dans son arrêt que l'occupation israélienne des territoires palestiniens était illégale, afin d'ouvrir la voie à une fin immédiate de l'occupation et de parvenir à une "paix juste et durable".

"L'injustice dont est victime la population de Gaza, alors que nous nous réunissons ici dans la Grande Salle de justice, rend impératif de mettre fin à l'impunité d'Israël et de le tenir pour responsable de l'état de droit", a déclaré lundi le professeur de droit Mohamed Helal, au nom de l'Union africaine.

Abdel Hakim El Rifai, représentant de la mission permanente de la Ligue arabe à Bruxelles, a déclaré que "seul l'état de droit, et non la loi de la jungle qui prévaut, ouvrira la voie à la paix dans l'ensemble de la région" et que "la fin de l'occupation est la porte de la coexistence pacifique".

Hissein Brahim Taha, secrétaire général de l'Organisation de la coopération islamique, a déclaré que son organisation, qui compte 57 Etats membres, était "profondément préoccupée par l'agression permanente qu'Israël, la puissance occupante, mène contre le peuple palestinien à Gaza et par le risque vital que les opérations israéliennes font peser sur lui".

C'est la deuxième fois en 20 ans que l'Assemblée générale des Nations Unies demande à la CIJ de donner un avis consultatif sur la question des territoires palestiniens occupés.

En 2004, la CIJ avait statué que le mur de séparation érigé par Israël dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie violait le droit international et devait être démoli, mais celui-ci est toujours en place.

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Source: Agence de presse Xinhua
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