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Le chef de maintien de la paix de l'ONU à Abiyé après les violences intercommunautaires

Par : LIANG Chen |  Mots clés : ONU,Abiyé
French.china.org.cn | Mis à jour le 23-02-2024
Agence de presse Xinhua | 23. 02. 2024

Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations Unies a rencontré jeudi des représentants de communautés locales et de la société civile à Abiyé, suite aux combats intercommunautaires meurtriers des dernières semaines, a annoncé l'ONU.

Le secrétaire général adjoint des Nations Unies pour les opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et l'envoyée spéciale du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres dans la Corne de l'Afrique, Hanna Tetteh, ont écouté leurs préoccupations et les ont encouragés à continuer à travailler à la réconciliation, a indiqué le porte-parole de M. Guterres, Stéphane Dujarric.

M. Lacroix s'est engagé à soutenir pleinement la mission de maintien de la paix des Nations Unies (FISNUA) et qu'il restait déterminé à protéger les civils sur fond de tensions intercommunautaires persistantes dans cette région dont le Soudan et le Soudan du Sud se disputent la souveraineté, a ajouté le porte-parole.

La délégation conduite par M. Lacroix est retournée dans la capitale sud-soudanaise Juba pour des réunions supplémentaires sur ces affrontements intercommunautaires meurtriers, d'après M. Dujarric.

"Parallèlement, nos collègues de la FISNUA ont indiqué que près de 900 hommes, femmes et enfants déplacés à Abiyé étaient retournés volontairement dans leur lieu d'origine dans l'Etat d'Unité au Soudan du Sud hier (mercredi)", a indiqué le porte-parole selon qui "les autorités sud-soudanaises ont facilité ce transfert".

Ces déplacés avaient quitté le Soudan du Sud pour Abiyé il y a quelques années, a indiqué à Xinhua Aditya Mehta, porte-parole du Département des opérations de maintien de la paix de l'ONU. Après l'éclatement des violences communautaires à Abiyé fin janvier et au début de ce mois, ils ont cherché protection dans une base de la FISNUA à Rumajak, à environ 7 km au nord de la ville d'Abiyé.

Des casques bleus indiens ont alors protégé ce groupe, mais ce dernier a récemment souhaité retourner au Soudan du Sud, a-t-il expliqué.

Les récentes violences intercommunautaires à Abiyé impliquant les communautés Dinka Twic, Ngok Dinka et Nuer ont coûté la vie à plus de 50 personnes, dont un casque bleu ghanéen et un casque bleu pakistanais.

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Source: Agence de presse Xinhua
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