Tunisie : le rallye "Trophée du jasmin" honore la femme au volant (REPORTAGE)
Au total, 52 femmes pilotes de course et 26 équipages féminins étaient au volant lundi au départ de la deuxième édition du rallye féminin du "Trophée du Jasmin", dans la ville tunisienne de Korba (nord-est), dans la province de Nabeul, province phare de la région dite Cap Bon.
Les pilotes, âgées de 26 à 70 ans, accompagnées des équipages féminins à bord de véhicules de tourisme, vont parcourir pendant une semaine un circuit de rallye de régularité à quatre étapes, du nord-est au sud-est de la Tunisie en passant par la côte orientale du pays, avec une longueur totale avoisinant les 1.500 kilomètres.
Les participantes représentent sept pays, à savoir la Tunisie, la France, l'Algérie, les Pays-Bas, la Suisse, l'Espagne et l'Italie. La compétition est sous l'égide et sous la supervision de la Fédération tunisienne de l'Automobile (FTA) qui assure l'assistance technique et logistique, en coordination avec le ministère du Sport ainsi que celui de l'Intérieur, qui se charge de la sécurisation de tout l'événement outre l'appui de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT).
Dans une interview à chaud, au parking qui abrite toutes les voitures de course et fait office de point de départ du rallye, Maryam El-Guizani, organisatrice de l'événement et l'une des vedettes de cette discipline en Tunisie, a confié à Xinhua qu'il s'agissait d'un "rallye de régularité international féminin où nous mettons la femme à l'honneur (...) la femme est au volant et exclusivement au volant. Ce rallye se tient sur routes ouvertes avec pour (...) principale motivation de faire découvrir la Tunisie, un très beau pays (...) et de mettre en valeur la femme".
Isabelle, pilote franco-portugaise, en est à sa deuxième participation à ce rallye, et estime que "cette compétions constitue une superbe expérience humaine (...) on était (l'année dernière) peu d'équipages et on a appris à faire nos calculs ensemble puisqu'il s'agissait d'une première".
Sylvie, pilote et membre de l'équipage français, est en Tunisie pour la deuxième fois depuis presque une trentaine d'années. Elle a confié à Xinhua qu'elle était sur le point de se lancer dans une nouvelle expérience, mais surtout de redécouvrir ce pays, et ce, dans un contexte différent de l'époque.
"Ma première impression, dès mon arrivée, est de percevoir qu'il s'agit d'un pas (...) sur les rails du développement (pour) un pays qui évolue en matière de réseaux routiers", a-t-elle apprécié.








