Le secteur kényan des régimes de retraite a déclaré jeudi qu'il envisageait de s'associer à des entreprises chinoises pour augmenter les retours sur investissement.
Sundeep Raichura, président du Consortium d'investissement des fonds de pension du Kenya (KEPFIC), a indiqué à Xinhua à Nairobi, la capitale kényane, qu'ils souhaitaient collaborer avec des sociétés étrangères disposant de l'expertise nécessaire pour mener des projets d'infrastructure viables, tels que des routes, voies ferrées et centrales énergétiques.
"En tant que secteur kényan des régimes de retraite, nous ne pouvons pas compromettre nos investissements et, par conséquent, nous souhaitons nous associer à des partenaires internationaux, y compris des financiers et développeurs chinois d'infrastructures", a expliqué M. Raichura en marge d'une conférence sur les opportunités et expériences dans les infrastructures et les investissements alternatifs pour le secteur kényan des retraites.
Le KEPFIC est un consortium qui comprend 24 régimes de retraite avec un portefeuille d'environ 500 milliards de shillings (soit 4,4 milliards de dollars) cumulés.
De récents ajouts aux directives d'investissement de l'Autorité des prestations de retraite (RBA), chargée de réguler les régimes de retraite, permet aux fonds de pension d'investir jusqu'à 10% de leurs actifs dans les infrastructures.
Nzomo Mutuku, directeur général de la RBA, a souligné que les régimes de retraite étaient dans l'obligation de faire preuve de vigilance avant d'investir leurs fonds dans des actifs.
Tout en insistant sur le fait que les fonds de pension doivent s'assurer de s'associer à des entreprises qui ont déjà prouvé leur capacité à mener des projets d'infrastructure dans d'autres juridictions, M. Mutuku a estimé que les investissements dans les infrastructures aideraient les fonds de pension à se diversifier par rapport aux classes d'actifs traditionnelles, telles que les titres publics et les marchés boursiers.
