Madagascar, la quatrième plus grande île au monde, prête une attention particulière au Sommet mondial de l'océan, qui se tient du 9 au 11 février dans la ville française de Brest, a indiqué vendredi le Madagascar National Parks (MNP), dans une publication sur sa page Facebook.
Le MNP, sous tutelle du ministère de l'Environnement et du Développement durable, gère plus de 292.000 hectares de parcs marins ainsi que plus de 40 aires protégées du pays.
A noter que la grande île est représentée au Sommet mondial de l'océan par son ministre des Affaires étrangères, Patrick Rajoelina et la ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Baomiavotse Vahinala Raharinirina.
"Il est attendu à la fin de cette rencontre que les pays et les acteurs participants aboutissent à des engagements dont ils se chargeront d'appliquer dans les délais impartis", a indiqué la ministre de l'Environnement.
"Cette rencontre est à l'avant-garde des différents événements liés aux océans cette année dont la signature d'un traité international en mars 2022 et la Conférence des Nations Unies sur les océans qui va avoir lieu à fin-juin 2022", a-t-elle dit.
Pour sa part, lors du sommet, le chef de la diplomatie malgache Patrick Rajoelina a dénoncé le pillage massif et systématique des côtes des pays du Sud par les puissantes flottes de "l'hémisphère Nord", tout en notant la difficulté croissante de négocier des accords de pêche équitables avec les grandes puissances.
Il a également mis l'accent sur le manque de moyens de surveillance des côtes pour les pays du Sud ainsi que le réchauffement climatique dont Madagascar est un des premiers pays à souffrir.
Le premier Sommet mondial de l'océan réunit acteurs politiques, secteur privé et société civile pour échanger leurs connaissances concernant les enjeux des océans, rappellent des observateurs locaux.
A cette occasion, les dirigeants du monde entier, des spécialistes de l'environnement, ainsi que des ONG, se penchent sur le réchauffement climatique, la surpêche, ou encore les rejets de déchets organiques dans les océans afin de préserver la biodiversité et la richesse de la vaste étendue bleue.
