L'année 2021 en Australie a été la plus froide en près d'une décennie après que le phénomène météorologique La Nina a provoqué des conditions plus humides et plus fraîches dans le pays.
Le Bureau de météorologie (BoM) a indiqué jeudi que les données générales concernant les températures, les précipitations et les phénomènes météo l'an dernier n'ont pas montré de déficits pluviométriques ou d'épisodes de sécheresse dans de larges parties du pays.
La température moyenne en 2021 a été de 0,56 degré Celsius supérieure à la période de référence (moyenne) de 1961 à 1990, selon le BoM qui note qu'elle a aussi été la 19e année plus chaude depuis le début des relevés nationaux en 1910, mais aussi l'année la plus fraîche depuis 2012.
L'année 2021 a aussi été l'année la plus humide depuis 2016, puisque les précipitations y ont été supérieures de 9% à la moyenne.
"Après trois années de sécheresse de 2017 à 2019, les précipitations supérieures à la moyenne l'an dernier ont entraîné une recharge bienvenue de nos stocks d'eau, mais aussi quelques inondations importantes dans l'est de l'Australie", a relevé Simon Grainger, climatologue au BoM.
Ce surcroît de précipitations a été observé dans de nombreux endroits du pays, entraînant ces fortes inondations en particulier en mars, novembre et décembre derniers.
Pour M. Grainger, ceci a été principalement influencé par les impacts d'un dipôle de l'océan Indien (DOI) négatif - un épisode de températures plus chaudes que d'habitude dans l'ouest de cet océan - et du phénomène La Nina, marqué par un refroidissement du Pacifique dans ses parties tropicale, centrale et orientale.
"Les conditions plus fraîches et plus humides en raison de cela ont signifié qu'on a continué de se remettre de la sécheresse vraiment extrême qu'on a eue sur la période 2017-19", a-t-il analysé.
