Le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a appelé mardi le soutien et l'accompagnement des partenaires stratégiques dont le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale pour sortir de sa situation économique difficile.
"Sur le plan économique, mon pays demeure optimiste. Nous sommes optimistes sur le soutien et l'accompagnement de nos principaux partenaires stratégiques que sont le FMI et la Banque mondiale", a-t-il déclaré.
Selon lui, des réformes hardies ont été engagées dans différents secteurs, en vue d'améliorer la gouvernance économique dans son pays, promettant de continuer de mener une croisade implacable contre la corruption et l'impunité.
M. Sassou Nguesso a, en outre, formuler le vœu à la communauté internationale d'accompagner la République du Congo et l'Afrique, non seulement dans l'acquisition des vaccins, mais aussi pour leur fabrication sur le continent, sans que les autres pathologies qui sévissent encore sur le continent ne souffrent d'aucune indifférence de la part des scientifiques.
Mise à part la COVID-19, il a évoqué les défis sécuritaires et humanitaires qu'il a qualifiés de préoccupants. Parmi ces défis, le chef de l'Etat congolais a rappelé la lancinante crise migratoire qui pourrait devenir une véritable hécatombe pour la jeunesse africaine, en quête de bien-être.
"L'Afrique, particulièrement la région du Sahel, continue d'être le théâtre d'actes terroristes ignobles. L'Afrique continue de subir les affres de l'extrémisme violent perpétré par divers groupes armés. L'instabilité règne encore au Soudan, en République centrafricaine, à l'Est de la République démocratique du Congo et en Ethiopie", a souligné M. Sassou N'Guesso aux ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques. D'où son appel aux réponses concrètes et coordonnées.
"En ma qualité de président du Comité de Haut niveau de l'Union africaine pour la Libye, je réitère mon engagement à poursuivre la mission qui m'a été confiée. Avec la même abnégation et le même dévouement, je ne ménagerai aucun effort pour que ce pays frère retrouve la paix et la stabilité", a promis le chef de l'Etat tout en invitant, avec insistance, tous les candidats en lice pour l'élection présidentielle à privilégier l'intérêt supérieur du peuple libyen et à rechercher un consensus fort autour d'un calendrier électoral réaliste et crédible.
