Le négociateur en chef iranien sur le dossier nucléaire, Ali Bagheri Kani, a déclaré que Washington devait faire le premier pas pour relancer l'accord sur le nucléaire de 2015 puisque c'est lui qui en est sorti, a rapporté dimanche l'agence de presse officielle IRNA.
La République islamique d'Iran ne reviendra pas sur sa demande de levée des sanctions pour faire revivre l'accord, officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC), a assuré M. Bagheri Kani cité par l'agence.
Il a souligné que les propositions formulées au cours des récentes négociations viennoises par l'Iran à l'adresse du groupe P4+1, qui comprend le Royaume-Uni, la Chine, la France, la Russie et l'Allemagne, sont "logiques" et peuvent ainsi servir de base aux pourparlers.
L'Iran croit en ces négociations et est "optimiste" au sujet des résultats possibles, a-t-il poursuivi, ajoutant toutefois que "le comportement non constructif de certains signataires par le passé et des violations répétées de leurs engagements" rendent les Iraniens plus prudents dans leurs démarches.
Après presque six mois de hiatus dans leurs discussions, l'Iran et les parties restantes à l'accord, avec l'implication indirecte des Etats-Unis, ont repris leurs pourparlers le 29 novembre en vue de restaurer le PAGC.
Vendredi, les diplomates de la partie européenne des négociations sont retournés dans leurs capitales respectives pour procéder à des consultations sur les deux propositions de l'Iran. Celles-ci insisteraient sur la priorité de lever toutes les sanctions qui ont été imposées contre Téhéran par l'ancienne administration de la Maison Blanche après son retrait de l'accord en 2018.
