Le ministre de l'Administration territoriale du Cameroun Paul Atanga Nji a exprimé mercredi des inquiétudes sur l'accaparement de terres dans son pays.
"La population se plaint de l'accaparement des terres. C'est une préoccupation majeure", a déclaré M. Nji, ajoutant que ce problème et les plaintes étaient répandues dans la plupart des régions du pays et que certains dirigeants traditionnels et autorités administratives locales étaient complices du crime.
Il a tenu ces propos lors d'une réunion dans la ville balnéaire de Kribi, où des cas d'accaparement de terres ont récemment conduit à des actes de violence.
L'accaparement des terres perturbent la planification et le développement ordonnés et systématiques du pays, a souligné le ministre, demandant aux autorités concernées de lancer une répression à grande échelle contre les saisies illégales de terres à Kribi, ce qui, selon lui, était vital pour le développement du pays.
"L'Etat est le seul propriétaire des terres. La terre est un facteur important de peuplement humain et, par conséquent, les crises qui y sont associées entravent le programme de développement. Les terres devraient être données à ceux qui peuvent effectivement en faire usage au profit de la population locale", a fait valoir M. Nji lors de la réunion à laquelle ont assisté les autorités administratives, les chefs traditionnels et les forces de sécurité.
