La ministre française des Armées, Florence Parly, a salué jeudi "un coup décisif" porté à l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) après l'annonce de la mort de son chef, Adnan Abou Walid al-Sahraoui, tué par une frappe française de la force Barkhane.
"Cette frappe est une très grande réussite, elle neutralise un chef incontesté", a-t-elle dit au micro de RFI.
Al-Sahraoui était le chef historique de cette branche de l'EI au Sahel, considéré comme l'auteur de la plupart des attaques dans la zone dite des "trois frontières" (Mali, Niger et Burkina Faso). En août 2020, il avait personnellement ordonné l'attaque meurtrière visant huit humanitaires français et leurs guides au Niger.
Le président français Emmanuel Macron a lui-même annoncé sur Twitter la mort d'Adnan Abou Walid al-Sahraoui, suite à une frappe menée dans la nuit de mercredi à jeudi. L'homme "a été neutralisé par les forces françaises. Il s'agit d'un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel", a-t-il jugé.
En juin dernier, M. Macron avait annoncé l'arrêt de l'opération Barkhane après huit ans d'existence au Sahel, remplacée par un effectif militaire français plus réduit et recentré sur les opérations de contre-terrorisme et l'accompagnement au combat des armées locales.
