Le Sri Lanka a réitéré que l'étude sur la recherche des origines du SRAS-CoV-2, le virus responsable de la pandémie de COVID-19, devrait être basée sur des méthodes scientifiques fondées sur des preuves et ne pas être politisée, a déclaré le ministère sri-lankais des Affaires étrangères dans un communiqué mercredi.
Le ministère a rappelé que la COVID-19 avait provoqué de graves perturbations de la santé, de la sécurité et des moyens de subsistance des populations du monde entier et que, par conséquent, le multilatéralisme et la coopération internationale constituaient le meilleur moyen possible de surmonter efficacement et durablement la pandémie.
"Il est tout aussi important de mener une étude complète, inclusive et impartiale sur les origines du virus", a-t-il ajouté.
Le Sri Lanka apprécie le rôle de premier plan joué par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à cet égard et le contenu du rapport conjoint de l'étude mondiale menée par l'OMS, publié en mars.
La prochaine phase de l'étude devrait refléter les principales conclusions du précédent rapport de l'étude conjointe menée par l'OMS, a estimé le ministère.
"Le Sri Lanka continuera à s'engager de manière constructive avec tous les partenaires internationaux pour trouver des solutions amiables et globales aux problèmes non résolus à cet égard", a-t-il noté.
Le pays est confronté à une propagation rapide de la COVID-19 et a décrété un couvre-feu dans tout le pays, qui sera levé le 13 septembre.
Selon les chiffres officiels, 474.780 personnes ont été infectées par le virus au Sri Lanka depuis mars 2020, et 10.689 décès ont été signalés.
