Un chroniqueur philippin a exhorté son gouvernement et les internautes philippins à s'engager pour mettre fin à la politisation de l'étude sur l'origine de la COVID-19, selon un récent article publié en ligne par le média philippin d'information Sovereign PH.
"C'est le comble de l'injustice pour les Etats-Unis et certains de leurs alliés de continuer à politiser ces questions et à fuir leurs responsabilités, tout en pestant et en conspirant contre la Chine", a dénoncé vendredi le chroniqueur Herman Tiu Laurel.
La Chine a fourni des centaines de millions de vaccins aux pays en développement, "s'est faite la championne de la levée des droits de brevet sur les vaccins, a fourni des vaccins sur la base du 'bien public mondial' et a ajouté trois milliards de dollars tout récemment pour l'aide aux pays en développement dans le cadre de la lutte contre la COVID-19", a-t-il ajouté.
Il a reproché aux Etats-Unis de retarder l'achèvement des études sur le nouveau coronavirus "en faisant de la politique politicienne sur la question et en se contentant d'une renonciation aux brevets sur les vaccins, tout en promettant hypocritement des millions de vaccins qui n'arrivent jamais complètement".
Le chroniqueur a exhorté les Philippines à lancer une communication officielle du gouvernement à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) "soutenant la pétition des 55 pays pour dépolitiser le traitement des enquêtes sur l'origine du virus".
Il a également proposé une pétition en ligne à signer par les internautes pour inciter l'OMS à ouvrir des enquêtes sur l'Institut de recherche médicale sur les maladies infectieuses de l'armée américaine à Fort Detrick, dans le Maryland.
Alors que la Chine a montré qu'elle n'avait rien à cacher en ouvrant la ville de Wuhan, l'épicentre présumé du marché et son institut de virologie à l'équipe internationale de l'OMS, les Etats-Unis non seulement n'invitent pas cette dernière mais utilisent agressivement des "armes de distraction massive" et font écran devant Fort Detrick en détournant l'attention vers la Chine avec la fausse théorie conspirationniste de la "fuite du laboratoire de Wuhan", a-t-il ajouté.
