L'une des principales stratégies de la propagande occidentale consiste à accuser les autres de crimes qu'ils ont eux-mêmes commis. C'est ce que l'on constate de manière flagrante dans les accusations occidentales contre la région chinoise du Xinjiang, a estimé le commentateur indien Maitreya Bhakal dans une tribune parue lundi sur le site de la chaîne d'information russe RT.
La plupart des critiques occidentales à l'encontre de la Chine peuvent être classées dans une catégorie large: la projection psychologique, qui est involontaire, réflexive et pavlovienne, et la projection stratégique, planifiée et délibérée, écrit-il en soulignant qu'il s'agit là d'un pilier essentiel de la propagande occidentale, en particulier contre la Chine.
Peu de campagnes de propagande répondent mieux à ces critères que le récit du "génocide du Xinjiang", selon M. Bhakal.
Les Etats-Unis eux-mêmes ont bien sûr été fondés sur le génocide des peuples indigènes, pour lequel ils projettent leurs crimes sur quelqu'un d'autre, en accusant officiellement la Chine de génocide, poursuit-il. Evoquant les mêmes accusations du Canada, il estime qu'alors que des tombes anonymes d'enfants indigènes sont découvertes dans tout le pays, Ottawa a cherché à détourner l'attention en intensifiant ses critiques de la Chine en matière de "droits de l'Homme".
De telles accusations irresponsables et irréfléchies proférées par les nations occidentales, leurs parlementaires et leurs médias sont méprisables, sans compter qu'elles constituent une grave injustice pour les victimes de génocides réels, juge Maitreya Bhakal.
Alors que le colonialisme se définit par l'exploitation économique et l'extraction de richesses, les politiques de la Chine au Xinjiang et au Tibet sont tout le contraire, dit-il, ajoutant que ces régions sont devenues exponentiellement plus riches que ce que certains pays "démocratiques" ont pu accomplir.
