Les pays doivent s'abstenir d'instrumentaliser la recherche des origines de la COVID-19 pour marquer à bon compte des points politiques, a recommandé un responsable sud-africain.
"Ce qui est important, c'est que la COVID-19 ne doit pas être instrumentalisée pour marquer des points politiques, comme c'est le cas actuellement", a déclaré Anil Sooklal, directeur général adjoint du Département des relations internationales et de la coopération.
Selon lui, la Chine doit être applaudie pour sa coopération dans la recherche des origines de la COVID-19.
"Nous devons apprécier le fait que la Chine ait coopéré avec un groupe d'experts lorsqu'il y a eu un appel international pour trouver les origines de la COVID-19. La Chine a avalisé le groupe d'experts de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), leur a donné accès à divers sites qu'ils souhaitaient visiter, et a échangé des informations avec eux", a-t-il confié à Xinhua.
Selon les données publiées la semaine dernière par le Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique, les 50 millions de doses administrées en Afrique à ce jour ne représentent que 1,6% de celles administrées dans le monde. Seize millions d'Africains, soit moins de 2%, sont désormais totalement vaccinés.
"Nous devrions nous attacher à travailler et à coopérer les uns avec les autres, et non à nous faire concurrence pour marquer des points", a dit M. Sooklal, ajoutant que la communauté internationale devrait se concentrer sur "la manière d'aider les pays en développement à avoir accès aux vaccins, à assurer un approvisionnement égal de vaccins et à faire face à la dévastation qui se poursuit".
Selon lui, il est regrettable que le virus ait été instrumentalisé pour "exacerber les tensions" dans le monde. "Nous ne soutenons pas les tentatives visant à montrer les autres du doigt", a-t-il souligné.
