Une équipe pilotée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a découvert que le nouveau coronavirus circulait en Chine et ailleurs bien avant l'épidémie apparue sur le marché de fruits de mer Huanan à Wuhan (Chine) en décembre 2019 après avoir étudié le cas d'une Italienne, a rapporté mardi le quotidien britannique Daily Mail.
Cette femme alors âgée de 25 ans s'était rendue dans un hôpital de Milan en se plaignant d'un mal de gorge et de lésions cutanées en novembre 2019, un mois avant que le SRAS-CoV-2 (la COVID-19) ne soit identifié à Wuhan (centre de Chine).
On lui alors a effectué un prélèvement cutané de moins de deux centimètres. Deux tests effectués plus de six mois plus tard sur cet échantillon ont montré des traces du nouveau coronavirus, selon une recherche publiée en janvier dans le Journal britannique de dermatologie (BJD).
Des scientifiques estiment qu'une étude plus approfondie de son cas pourrait aider à déterminer depuis combien de temps ce virus circulait avant d'être détecté à Wuhan.
L'identité de cette femme n'est pas connue, notent-ils. La Polyclinique de Milan et l'Université de Milan, qui ont supervisé son cas, ont dit ne pas avoir ses coordonnées. Raffaele Gianotti, le dermatologue qui l'a soignée, est décédé en mars, quelques jours avant que l'équipe dirigée par l'OMS ne demande à voir davantage de recherches sur sa patiente, a indiqué lundi le Wall Street Journal.
L'équipe a recommandé de rechercher d'éventuels cas d'infection dans d'autres pays qui soient antérieurs au premier cas confirmé de Wuhan.
