Le président namibien Hage Geingob a fait l'éloge mardi des relations entre son pays et la Chine, ainsi que celui du Parti communiste chinois (PCC) pour sa philosophie de gouvernance centrée sur le peuple et sa vision à long terme.
S'exprimant lors du sommet du PCC et des partis politiques mondiaux, tenu par liaison vidéo, il a décrit la Chine comme un ami des bons comme des mauvais jours, notant que la Namibie avait beaucoup appris et continuera d'apprendre davantage du PCC en termes de concept de développement axé sur l'être humain.
M. Geingob a aussi salué l'amélioration constante des relations entre Windhoek et Beijing, notant que la Chine avait toujours été aux côtés de son pays depuis l'époque des luttes de libération et que leur coopération dans des domaines tels que les infrastructures, les échanges culturels et la technologie continuera de s'épanouir.
A l'instar de nombreux mouvements de libération sur le continent africain, le PCC "représente l'avant-garde révolutionnaire contre les forces de l'impérialisme et du colonialisme dans le monde", a dit celui qui dirige par ailleurs l'Organisation du peuple du Sud-Ouest africain (SWAPO, au pouvoir).
"Le PCC a conduit le peuple à la victoire par la révolution, a construit la République populaire de Chine et, ce faisant, a ouvert un nouveau chemin vers la prospérité", a noté M. Geingob. "De même, la SWAPO a conduit le peuple à la victoire à travers la lutte de libération, a construit la République de Namibie, inaugurant ainsi un nouveau voyage vers la prospérité".
Il a reconnu que son pays était toujours confronté à une série de problèmes qui entravent son développement. "C'est pour cette raison qu'en assumant mes responsabilités de président, j'ai déclaré (une) guerre totale contre la pauvreté et la corruption", a-t-il indiqué.
Selon lui, grâce à un grand nombre d'investissements budgétaires dans la santé, l'éducation, la protection sociale et le développement des infrastructures, la Namibie a réussi à faire passer la pauvreté de 70% en 1990 à 18% à ce jour.