Le Parti communiste chinois (PCC) a servi de "colonne vertébrale" sur laquelle se sont construites l'identité et la société chinoises modernes, a déclaré l'ancien président brésilien Fernando Henrique Cardoso, qui a félicité le PCC pour ses réalisations à l'approche de son centenaire.
"Je pense que le PCC a été la colonne vertébrale qui a permis la formation de la notion de 'nous'", a confié M. Cardoso dans une interview exclusive accordée à Xinhua.
L'ancien président brésilien a rappelé ses visites en Chine pendant et après ses deux mandats, louant l'expérience chinoise dans la lutte contre la faim et la pauvreté.
"La Chine a accompli ce qui semblait très difficile. Tout d'abord, elle a réussi à croire en elle-même. Je pense que le PCC a eu la capacité non seulement d'aller au cœur (du peuple), mais aussi de satisfaire les intérêts de sa population ; il a fourni des emplois à beaucoup de gens", a affirmé M. Cardoso, qui est également sociologue et président honoraire du Parti de la démocratie sociale brésilien.
La lutte de la Chine contre la pauvreté n'est pas un mince exploit, a-t-il dit, ajoutant que la lutte pour la vie est une obligation pour tous les pays, quelle que soit leur forme de gouvernement.
Concernant les liens entre la Chine et le Brésil, M. Cardoso a estimé que l'amitié bilatérale devait être maintenue et cultivée, étant donné que la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil.
Saluant les récents efforts visant à établir des échanges scientifiques et culturels entre les deux pays, il a souligné que la compréhension mutuelle constituait un élément fondamental pour maintenir la paix et la prospérité entre les pays.
"Il est positif qu'il y ait un échange d'informations, de culture et de programmes de collaboration. Plus on peut comprendre l'autre, mieux c'est", a conclu M. Cardoso.