Le Premier ministre par alternance israélien et ministre des Affaires étrangères, Yaïr Lapid, a déclaré lundi que son pays se réservait le droit d'agir contre le programme nucléaire iranien "n'importe où et n'importe quand".
Il a fait savoir lors d'une réunion de son parti centriste Yesh Atid ("Il y a un futur") qu'il avait clarifié cette politique au secrétaire d'Etat américain Antony Blinken lors de leur entretien à Rome dimanche.
A l'occasion de la première rencontre entre les deux dirigeants depuis l'investiture du nouveau gouvernement israélien le 13 juin, M. Lapid a déclaré à son homologue américain qu'Israël avait "beaucoup de réserves" concernant les négociations à Vienne, capitale autrichienne, pour relancer l'accord sur le nucléaire iranien, selon un communiqué publié dimanche par le ministère israélien des Affaires étrangères.
M. Lapid a indiqué que son pays souhaitait discuter de ces questions dans le cadre d'une "conversation professionnelle directe" avec les Etats-Unis.
Lui et son partenaire dans la coalition multipartite d'Israël, le Premier ministre Naftali Bennett, sont opposés au renouvellement de l'accord nucléaire entre les puissances mondiales et l'Iran.
Ils ont adopté une approche plus équilibrée de coordination et de dialogue avec l'administration Biden sur cette question.
