L'indice harmonisé des prix à la consommation en mai était de 106,3, contre 104,3 un mois plus tôt, soit une hausse de 1,9%, annonce le bulletin mensuel des prix publié ce jeudi à Cotonou par l'Institut national de la statistique et d'analyse économique (INSAE).
Selon ce bulletin, l'évolution mensuelle à la hausse de l'indice est imputable essentiellement au renchérissement des prix des biens des fonctions "Produits alimentaires et boissons non alcoolisées" (+4,4%) et "Logement, eau, gaz, électricité et autres combustibles" (+3,0%).
Les groupes de biens dont les prix ont essentiellement contribué à cette hausse sont "Légumes frais en fruits ou racine" (+27,9%), en raison de la rareté de la tomate fraîche locale, de l'oignon frais et du piment frais qui engendre de fortes spéculations dans les marchés, ainsi que "Poissons et autres produits séchés ou fumés" (+6,3%), à cause de la hausse des prix des crevettes séchées, de la carpe fumée et du maquereau fumé, explique la même source.
De même, souligne l'INSAE, le renchérissement des prix d'autres biens a aussi favorisé la hausse de l'indice au cours du mois dernier.
Il s'agit des "Céréales non transformées" (+4,5%), suite à l'augmentation des prix du maïs séché, du mil et du sorgo pour raison de saisonnalité ; "Autres produits à base de tubercules et de plantain" (+4,3%), en lien avec la hausse du prix de la farine de manioc à cause de la faible production de manioc et des spéculations ; et enfin les "Légumes secs et oléagineux" (+4,1%), à cause de la rareté de denrées telles que le haricot, le voandzou et le cassoulet sur le marché liée à la saisonnalité.
