Au cours de ces cent dernières années, le Parti communiste chinois (PCC) a parcouru un long chemin vers une prospérité que la Chine a finalement atteinte, surmontant de nombreuses difficultés pour rapprocher le pays du centre de la scène mondiale, estime Tej Bunnag, ancien ministre thaïlandais des Affaires étrangères.
Alors que cette année marque le 100e anniversaire de la fondation du PCC, "il est évident que sans le PCC, la Chine ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui", a-t-il dit dans un récent entretien accordé à Xinhua.
M. Tej, qui a également été ambassadeur de Thaïlande à Beijing de 1986 à 1990, a été témoin de l'ouverture de la Chine au monde extérieur et de sa transformation d'une région pauvre en un contributeur majeur à l'économie mondiale.
"Lorsque je suis allé en Chine pour la première fois en 1973, Shenzhen n'était qu'un petit village de pêcheurs. Aujourd'hui, c'est une ville internationale de plus de 10 millions d'habitants et un centre de haute technologie", note cet observateur de la Chine âgé de 77 ans.
Sous la direction du PCC, la Chine a fait des progrès remarquables dans tous les domaines. "Ce qui m'impressionne le plus est la croissance rapide de la richesse générale de la Chine", dit l'ex-diplomate.
Le peuple chinois bénéficie d'un PIB par habitant et d'un niveau de vie bien plus élevés que jamais et le pays a réussi à éradiquer l'extrême pauvreté, indique M. Tej.
Selon lui, le développement des infrastructures chinoises est également "incroyable". A l'époque où il était ambassadeur en Chine, se souvient-il, il fallait plus de trois heures pour se rendre de Beijing à Tianjin, soit environ 110 km entre les deux villes, alors qu'aujourd'hui, il ne faut qu'une demi-heure en train à grande vitesse.
Tout au long de ses cent ans d'histoire, le PCC a résolument suivi la voie d'un socialisme à la chinoise, s'adaptant avec souplesse aux changements et améliorant ses politiques, ce qui, selon M. Tej, est une source de force pour le parti.
La Chine s'est engagée dans sa politique de réforme et d'ouverture, a mené un développement axé sur l'innovation, a fait des propositions telles que l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) et a promu un nouveau type de relations internationales et la construction d'une communauté de destin pour l'humanité, apportant des contributions au développement du monde, dit-il.
"Je suis sûr que le PCC continuera de changer et de se développer pour le bien du peuple chinois", assure Tej Bunnag.
Evoquant la lutte contre le nouveau coronavirus, l'ancien diplomate estime que la Chine a fait des merveilles pour contenir ce fléau et "a fait preuve d'un bon esprit internationaliste en aidant d'autres pays avec des vaccins, ce que nous apprécions tous".
Rappelant que le premier vaccin qui a été utilisé en Thaïlande provenait de la société pharmaceutique chinoise Sinovac, il assure : "Nous continuerons de coopérer avec la Chine et à lui demander de l'aide pour intensifier notre campagne de vaccination".