Des experts ouest-africains ont plaidé mardi à Abidjan pour le renforcement de la transformation locale de la noix de cajou, lors d'une rencontre de quelque 90 experts issus de sept pays ouest-africains visant à promouvoir la chaîne de valeur du cajou africain.
"Il est question de passer en revue la gestion de récolte et post-récolte, et la mesure de la qualité de la noix de cajou, l'objectif visé est la compétitivité du cajou africain", a indiqué l'experte Mary Adzanyo.
Selon elle, la forte demande d'amande de cajou offre à l'Afrique une énorme opportunité pour la production et la transformation des produits dérivés de la noix et de la pomme de cajou.
La rencontre réunit des producteurs et consommateurs de cajou, des banquiers et des consultants ainsi que des représentants de ministères de l'Agriculture et de structures affiliées.
Sept pays, dont la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Burkina Faso, le Ghana, la Sierra Leone, le Mali et le Togo, prennent part à la session qui durera quatre jours.
D'après les participants, au cours de la dernière décennie, la consommation mondiale de la noix de cajou a augmenté de 7 à 10% par an, avec pour principaux consommateurs, respectivement l'Inde, les Etats-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni.
L'Afrique a produit 56% de la récolte mondiale en 2020 et a transformé moins de 10%.
Selon une étude menée en 2020, les pays africains peuvent ajouter une valeur significative à l'économie africaine grâce à une transformation intérieure accrue des noix de cajou brutes.
