Le chef de l'Etat djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, a prêté serment samedi pour entamer un cinquième mandat à la tête de son pays.
La cérémonie d'investiture a vu la participation de nombreux dirigeants de la région, notamment le président kényan, Uhuru Kenyatta, le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, et le Premier ministre somalien, Mohamed Hussein Roble.
Dans son discours d'investiture, le président djiboutien a déclaré d'emblée qu'il travaillerait pour consolider la République et débarrasser son pays du fardeau de la pauvreté.
Il a également souligné que la mise en place d'une économie plus inclusive, avec un rééquilibrage des territoires, un partage plus efficace des richesses, resterait toujours l'objectif de sa politique.
Car, a-t-il dit, l'objectif du développement, c'est l'augmentation des revenus, l'investissement dans le capital humain, dans les secteurs sociaux, la santé, l'éducation, la formation, l'eau, l'accès à l'électricité .
A ce titre, le président Guelleh s'est fixé comme objectif de maintenir une croissance "très forte", qui sera aussi "l'une des plus fortes d'Afrique", malgré les répercussions de la pandémie de COVID-19.
Concernant la sous-région, le chef de l'Etat djiboutien a affirmé que son pays ambitionnait de devenir un hub logistique maritime pour servir cette partie du continent.
Le président Ismail Omar Guelleh, qui dirige son pays depuis 1999, a été réélu le 9 avril dernier pour un cinquième mandat.
Le candidat indépendant, Zakaria Ismail Farah, était l'unique adversaire du président sortant, avec le reste de l'opposition djiboutienne boycottant les élections.
Située au croisement de la mer Rouge et de l'océan Indien, Djibouti abrite plusieurs bases militaires étrangères dans le cadre de la lutte internationale contre le terrorisme et la piraterie maritime.
