Voici les principales informations à la Une des journaux ivoiriens parus vendredi :
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FRATERNITE MATIN
La communauté musulmane a célébré mercredi la fête de l'Aïd el fitr marquant la fin du mois de jeûne. Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara a pris part à la mosquée de la Riviera Golf à Abidjan la prière officiée par l'imam Bachirou Ouattara. L'imam a noté un véritable apaisement du climat politique, facteur de consolidation de la paix et de la cohésion sociale, éléments majeurs propices à un développement harmonieux pour les habitants de la Côte d'Ivoire. Il e veut pour preuves, la facilitation et le retour effectif d'exilés de la crise post-électorale de 2011, la libération provisoire des détenus de la crise électorale d'octobre 2020, la poursuite du dialogue politique entre le pouvoir et l'opposition. Pour sa part, Alassane Ouattara souhaite que le climat de paix qui règne dans le pays se consolide davantage et que le pardon soit la chose essentielle pour permettre aux Ivoiriens de se retrouver en tant que frère et sœur pour penser uniquement à la Côte d'Ivoire qui est en progrès.
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L'INTER
Le ministre ivoirien de la Défense Téné Birahima Ouattara vient d'achever une tournée régionale qui l'a conduit à Ouagadougou (Burkina Faso) et Bamako (Mali). Après l'attaque de 2016, la Côte d'Ivoire a fait face à deux attaques en un an à Kafolo, près de la frontière burkinabè, qui ont fait près d'une vingtaine de morts au total. La Côte d'Ivoire surveille aussi sa frontière malienne avec anxiété. Le nouveau ministre est donc allé plaider dans ces deux capitales l'urgence de coopérer davantage. A Ouagadougou, Téné Birahima Ouattara a insisté sur la nécessité de mettre en commun les moyens de lutte antiterroriste et de partager le renseignement. A Bamako aussi, il a été question de coopération en matière de renseignement notamment, et de la sécurisation des 500 kilomètres de frontières communes par des patrouilles conjointes ou simultanées au niveau de la frontière et la tenue de rencontres périodiques entre les commandants des zones frontalières.
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SOIR INFO
Face à la crise énergétique que traverse la Côte d'Ivoire marquée par un rationnement de la fourniture de l'électricité, les sociétés de production de ciment ont augmenté ces derniers jours le prix du ciment, évoquant entre autres les coupures électriques qui auraient entraîné une flambée des prix sur le marché ivoirien. Le ministère ivoirien du Commerce et de l'Industrie, Souleymane Diarrassouba, vient de les rappeler à l'ordre et fixer les prix maxima de la tonne du ciment sur toute l'étendue du territoire. Pour exemple, le prix sortie usine du ciment CPJ 32.5 est de 73.000 FCFA (132 USD) la tonne, le prix de détail du ciment CPJ 32.5 quant à lui a été fixé à 80.000 FCFA (145 USD) la tonne à Abidjan et à San-Pedro puis les villes environnantes dans un rayon de 300 kilomètres. Au-delà, le coût est fixé à 95.000 FCFA (172 USD). Le non-respect des prix indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation, avertit le ministre.
