Un groupe de réflexion basé en Suède dénonce un rapport américain sur le Xinjiang comme propagande

Par : Laura |  Mots clés : Suède-rapport-Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 12-05-2021

Un groupe de réflexion indépendant basé en Suède a émis une analyse remettant sérieusement en question un rapport controversé rédigé par les Etats-Unis sur la région autonome ouïgoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, qui a été largement diffusé dans les médias occidentaux.

Qualifiant ce rapport de "politisé" et "non fiable" en raison de "données fausses et douteuses", l'analyse, compilée par la Transnational Foundation for Peace & Future Research (TFF), un groupe de réflexion indépendant, a été publiée mardi pour réfuter le rapport original (ci-après dénommé "le rapport").

Le rapport a été publié le 8 mars 2021 par l'Institut américain Newlines, en coopération avec le Centre Raoul Wallenberg pour les droits de l'homme du Canada.

L'analyse de la TFF remet en question le rapport, qui s'est autoproclamé indépendant, car il s'agit d'une œuvre de propagande "éditée au hasard" produite à partir d'une "sélection biaisée de sources et d'expertise" qui représente des intérêts "quasi-gouvernementaux plutôt que non-gouvernementaux".

Elle identifie l'ancien secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo comme le catalyseur du rapport, citant ses opinions extrêmement critiques à l'égard de la Chine qui ont influencé sa "détermination" à qualifier la situation au Xinjiang de "génocide" en cours.

Selon l'analyse de la TFF, en diabolisant systématiquement la Chine, "sciemment ou intentionnellement", avec de telles accusations de génocide, le rapport se révèle être un soutien à une politique étrangère américaine dure visant à promouvoir une politique de confrontation vis-à-vis de ce pays.

"Le rapport peut raisonnablement être interprété comme une production idéologique pro-conflit, ou pro-guerre froide, qui utilise (abusivement) les arguments des droits de l'homme pour promouvoir des politiques bellicistes", a averti l'analyse.

Dans le même temps, elle a ouvertement critiqué les grands médias occidentaux pour leur "absence systématique de critique" et de "tout examen minutieux" lorsqu'ils ont repris les accusations contenues dans le rapport.

"Le rapport n'a été remis en question ni vérifié par aucun des grands médias occidentaux. Malgré ses caractéristiques politisées et idéologiques et ses accusations extrêmement graves, il a simplement été propagé", a noté la TFF.

Attaquant directement les motivations qui sous-tendent ce rapport, la TFF a estimé qu'il représentait les intérêts du "complexe militaro-industriel-médiatique-universitaire" (MIMAC) des Etats-Unis en particulier, et de l'Occident en général, qui a tendance à mener des "politiques négatives et conflictuelles".

"Nous avons rédigé cette analyse pour montrer que la base empirique permettant d'accuser la Chine de 'génocide' est étonnamment faible et que le rapport repose sur des éléments très sélectifs qui, mis bout à bout, invitent à poursuivre les politiques de confrontation au lieu de résoudre les problèmes par la coopération", a affirmé la TFF.

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Source: Agence de presse Xinhua
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