Au Bénin, 29 à 33% des terres dégradées par l'utilisation abusive des engrais chimiques sont en train d'être restaurées avec l'appui du Projet de promotion de la production durable de biomasse électricité, annonce une note du bureau local du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) parvenue mardi à Xinhua.
"Grâce au projet Biomasse électricité, avec l'installation des champs-écoles, nous avons découvert des engrais biologiques qui permettent d'augmenter considérablement le rendement du maïs. Le rendement du maïs est passé de 800 kg à 1,5 tonne par hectare avec des dépenses minimisées, notamment pour la lutte contre les chenilles qui sont devenues résistantes aux produits chimiques que nous utilisions", a expliqué Maurille Agoïnon, l'un des 1.000 producteurs qui ont bénéficié de l'appui du projet Biomasse électricité pour la gestion durable des terres, cité dans le document.
En effet, souligne la même source, le Projet de promotion de la production durable de biomasse électricité appuyé par le gouvernement béninois, le Fonds pour l'environnement mondial (FEM) et le PNUD vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) en créant un environnement juridique, réglementaire et commercial favorable et en renforçant des capacités institutionnelles, administratives et techniques pour promouvoir la production d'électricité par gazéification de la biomasse sèche.
"En appuyant l'amélioration des rendements des productions agricoles par des méthodes et itinéraires technologiques, on augmente la quantité des résidus agricoles disponibles post-récolte et on obtient donc un meilleur rendement des centrales à gazéification qui seront mises en place par le projet", explique la note du PNUD.
Par la gestion durable des terres, fait observer le document, le projet vise aussi à séquestrer le carbone et les GES et éviter ainsi les émissions de GES, l'un des objectifs du projet étant de réduire les émissions de 1,094 million de tonnes d'équivalent CO2.
