En tant que fervent défenseur de la coopération mondiale sur le climat, la Chine s'est engagée à promouvoir des efforts conjoints avec des actions concrètes en la matière.
Lors du Sommet des dirigeants sur le climat qui s'est ouvert jeudi, le président chinois Xi Jinping a appelé la communauté internationale à "encourager des ambitions et des actions sans précédent" pour favoriser une communauté de vie pour l'humanité et la nature.
"Nous devons protéger la nature et préserver l'environnement comme la prunelle de nos yeux et nous efforcer de favoriser une nouvelle relation où l'homme et la nature peuvent à la fois prospérer et vivre en harmonie", a-t-il dit.
Beijing a déjà commencé à prendre des mesures substantielles pour aider à inverser le cours du réchauffement climatique.
En tant que praticienne de la civilisation écologique, les réalisations de la Chine en matière de développement durable ces dernières années ont attiré l'attention du monde entier.
La Chine est attachée à l'harmonie entre l'homme et la nature, au développement vert, à la gouvernance systémique, à une approche centrée sur les personnes, au multilatéralisme et au principe de responsabilités communes mais différenciées.
Pour atténuer l'impact du changement climatique, la Chine a annoncé qu'elle s'efforcerait d'amener les émissions de dioxyde de carbone à leur pic avant 2030 et de parvenir à la neutralité carbone avant 2060.
Cet engagement ambitieux signifie que la Chine, le plus grand pays en développement du monde, achèvera la réduction la plus spectaculaire au monde de l'intensité des émissions de CO2 et parviendra à la neutralité carbone après avoir atteint un pic dans les délais les plus brefs de l'histoire du monde.
Aucun pays, cependant, ne peut résoudre à lui seul le problème climatique. La coopération mondiale est impérative.
Qu'il s'agisse de militer pour la signature de l'Accord de Paris ou de s'efforcer de construire un système équitable et mutuellement bénéfique pour la gouvernance climatique mondiale, la Chine a agi en tant que grand pays responsable, dans un esprit multilatéral, en matière de gestion des questions liées au climat. Cela envoie un signal de coopération à la communauté internationale et renforce la cohésion d'un monde en proie à cette crise.
La Chine encouragera également la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CNUCC) et de l'Accord de Paris, et développera activement la coopération Sud-Sud dans ce domaine.
Répondre à ce défi est une cause commune de l'humanité et non une monnaie d'échange géopolitique ou une excuse pour attaquer les autres et ériger des barrières commerciales.
Pour faire face à la crise climatique mondiale, une confiance mutuelle est essentielle.
On s'attend à ce que les Etats-Unis, après avoir annoncé un retour à la coopération climatique mondiale, rassurent le monde en prenant des mesures concrètes et en redoublant d'efforts pour payer leur dette climatique.
On s'attend également à ce que les pays plus développés honorent également leurs engagements en fournissant un soutien financier et technique suffisant aux pays en développement et en les aidant dans leur développement vert et durable.
Cette année verra une vague de rendez-vous internationaux sur ce sujet, comme la 15e réunion de la Conférence des parties à la Convention sur la diversité biologique à Kunming en Chine, la 26e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Glasgow au Royaume-Uni et le 7e Congrès mondial de la nature de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) à Marseille en France.
Lors de ces événements et au-delà, toutes les parties doivent s'unir et agir ensemble pour établir un nouveau modèle de gouvernance climatique mondiale, ainsi que pour l'avenir commun de l'humanité. L'être humain peut encore se sauver de cette menace très existentielle, mais le temps presse. L'action conjointe est la seule issue.
