Le président américain Joe Biden a condamné jeudi ce qu'il a qualifié de "crimes de haine vicieux" ciblant les Américains d'origine asiatique depuis le début de la pandémie de COVID-19, déclarant que de tels actes devaient s'arrêter.
"Trop souvent, nous nous sommes retournés les uns contre les autres. Un masque, la chose la plus simple à faire pour sauver des vies, parfois, nous divise... Des crimes de haine vicieux contre les Américains d'origine asiatique, qui ont été attaqués, harcelés, blâmés et servent de bouc émissaire", au cours de la pandémie, a déclaré M. Biden dans son premier discours prononcé aux heures de grande écoute en tant que président.
"En ce moment même, un grand nombre d'entre eux, nos compatriotes américains, sont en première ligne de cette pandémie et essaient de sauver des vies, et pourtant, ils sont obligés de vivre dans la crainte de perdre la vie simplement en marchant dans les rues d'Amérique", a-t-il déclaré en s'adressant à la nation.
"C'est mal. C'est anti-américain et ça doit s'arrêter", a-t-il souligné.
M. Biden avait signé fin janvier dernier un mémorandum condamnant la "rhétorique provocatrice et xénophobe" qui a mis en danger les Américains d'origine asiatique et les insulaires du Pacifique.
Dans son discours prononcé jeudi, un an jour pour jour après que l'Organisation mondiale de la santé eut qualifié le COVID-19 de pandémie mondiale, M. Biden a annoncé qu'il ordonnerait aux Etats du pays de faire vacciner tous les adultes éligibles contre la maladie d'ici le 1er mai.