L'Union européenne a annoncé jeudi soir que Claudia Salerno Caldera, cheffe de la mission vénézuélienne auprès de l'UE, était déclarée persona non grata.
Cette décision fait suite à l'annonce faite mercredi par Caracas d'expulser l'ambassadrice de l'UE au Venezuela, Isabel Brilhante Pedrosa, lui donnant 72 heures pour partir.
"L'UE considère que cette déclaration est totalement injustifiée et contraire à l'objectif de l'UE de développer des relations et de construire des partenariats dans les pays tiers", a déclaré le Conseil européen.
Mme Caldera a déclaré sur Twitter qu'elle avait défendu le Venezuela "en gérant les relations avec l'Union européenne avec sobriété et respect", mais que "l'indépendance et la souveraineté de (son) pays ne sont pas négociables".
La décision du Venezuela est intervenue après que l'UE a émis "55 décisions, ce que dans l'Union européenne ou aux Etats-Unis ils appellent des sanctions" contre Caracas, avait indiqué le ministre vénézuélien des Affaires étrangères Jorge Arreaza.
Il a qualifié les actions du bloc européen d'"ingérence", notant que la Charte des Nations Unies ne permettait de prendre des mesures coercitives à l'encontre d'un pays qu'avec l'approbation du Conseil de sécurité.
