Les députés européens ont demandé jeudi la clarté sur les livraisons des vaccins contre le nouveau coronavirus lors d'une audition de représentants de six grands laboratoires pharmaceutiques, insistant pour que ces derniers honorent leurs contrats.
Ils ont auditionné les directeurs généraux et représentants d'AstraZeneca, Moderna, CureVac, Novavax, Pfizer et Sanofi sur les moyens de lever les obstacles à une commercialisation, une fabrication et une distribution plus rapides des doses de vaccin, selon un communiqué de presse du Parlement.
"Le défi d'aujourd'hui est de savoir comment produire des produits extrêmement complexes à une échelle absolument sans précédent. Il s'agit d'un défi industriel", a noté le président de la commission de l'Industrie, de la Recherche et de l'Energie, Cristian Busoi.
"Nous avons voulu savoir où se trouvent les goulots d'étranglement dans la production et avoir une idée claire des engagements et des obligations de l'industrie. Mais nous voulons aussi aider l'industrie à livrer les doses, parce que notre priorité est de faire vacciner", a-t-il ajouté.
Conformément à la stratégie de vaccination de l'Union européenne, les vaccins produits par BioNTech-Pfizer, Moderna et AstraZeneca ont reçu une autorisation réglementaire dans le bloc. Trois autres contrats ont été conclus et permettront l'achat de vaccins dès qu'ils auront prouvé leur innocuité et leur efficacité.
Selon les informations publiées mardi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 255 candidats vaccins sont encore en cours de développement dans le monde, dont 73 en essais cliniques dans des pays tels que l'Allemagne, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
