Le ministère égyptien des Affaires étrangères a déclaré mercredi que l'Egypte était en faveur d'un quartet de médiation pour les négociations sur le Grand barrage de la Renaissance (GERD) de l'Ethiopie en construction sur le Nil bleu.
"L'Egypte accepte la proposition soudanaise impliquant les Nations Unies, l'Union africaine, l'Union européenne et les Etats-Unis", a indiqué dans un communiqué le porte-parole du ministère, Ahmed Hafez.
Plus tôt dans la journée, le ministre soudanais de l'Irrigation et des Ressources en eau, Yasser Abbas, a exhorté les parties en négociation à considérer le GERD comme un outil de coopération régionale plus que comme une source de tension politique entre Khartoum, Addis-Abeba et Le Caire.
La déclaration égyptienne est survenue après une réunion entre le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri, et Alphonse Ntumba Luaba, coordinateur de l'unité en charge de la présidence de la République démocratique du Congo au sein de l'Union africaine, en visite en Egypte.
La seconde mise en eau unilatérale du barrage éthiopien est prévue pour juillet.
L'Ethiopie a entamé la construction du GERD en 2011, alors que l'Egypte craint que celui-ci ne réduise sa part annuelle de 55,5 milliards de mètres cubes d'eau du Nil. Le Soudan a récemment formulé des inquiétudes similaires sur ce barrage, qui serait, selon lui, une "menace directe" à la sécurité nationale soudanaise.
