Le président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, a annoncé samedi que le personnel de première ligne serait le premier à recevoir le vaccin anti-COVID-19.
Lors d'un discours sur l'état de la nation prononcé à la State House, la résidence présidentielle, M. Mnangagwa a déclaré que les experts étaient "très proches" de recommander la voie à suivre pour choisir le vaccin, ce qui devrait en garantir la sécurité et l'efficacité.
Le Zimbabwe a pris contact avec les pays qui ont développé les vaccins, et le personnel de première ligne aura la priorité lors de leur déploiement afin de pouvoir sauver plus de vies, a-t-il noté.
"Une fois que nous aurons reçu le vaccin, et ce sera très bientôt, ils seront les premiers à être vaccinés", a-t-il souligné.
A la date de vendredi soir, le Zimbabwe a enregistré 30.523 cas et 962 décès, le chef de l'Etat déplorant dans le même temps que le nombre de morts dépasserait bientôt les 1.000.
Il a toutefois exprimé sa satisfaction sur le confinement de 30 jours imposé début janvier, tout en avertissant que davantage de personnel de sécurité serait déployé s'il y a des indications que les citoyens ne respectent pas les protocoles de sécurité.
Le président Mnangagwa, qui a également perdu quatre ministres du gouvernement et plusieurs responsables depuis que la pandémie a été signalée pour la première fois dans le pays en mars 2020, a demandé à la population d'éviter d'aller à des fêtes et des rassemblements privés et qu'ils signalaient les cas suspects de personnes revenues dans le pays.
"L'aide est en route. Votre gouvernement fait tout ce qu'il peut pour que notre nation soit défendue et protégée", a-t-il affirmé.
Il a ajouté que des annonces plus substantielles seraient faites "dans les jours à venir".
