La menace actuelle du coronavirus ne doit pas nous faire oublier l'infection à VIH/SIDA, a déclaré mardi le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, qui a appelé à ne pas baisser la garde.
"La menace actuelle du coronavirus ne doit pas nous faire oublier l'infection à VIH/SIDA. Bien au contraire, nous devons rester vigilants et ne pas baisser la garde", a déclaré M. Kaboré, par ailleurs, président du Conseil national de Lutte contre le SIDA et les infections sexuellement transmissibles au Burkina Faso.
Le président burkinabè a ajouté que cette année, le thème "Solidarité mondiale et responsabilité partagée" "nous interpelle sur la nécessaire synergie d'actions de la communauté internationale face aux grands défis de notre monde".
"Ensemble, et solidaires, nous viendrons à bout de la pandémie", a ajouté M. Kaboré saluant l'action de tous les acteurs engagés dans la lutte contre cette pandémie. "Notre engagement sans relâche et notre détermination nous ont permis d'engranger des résultats encourageants".
De nos jours, le taux de prévalence du VIH/SIDA est inférieur à 1% au Burkina Faso.
Selon les données, au Burkina Faso, 86.000 adultes vivent avec le VIH, dont 34.000 hommes et 53.000 femmes. Le rapport 2019 de l'ONUSIDA indique que le nombre d'enfants infectés par le VIH est estimé à 9.100, alors que seulement 3.034 connaissent leur statut et sont inscrits dans la file active nationale pour leur prise en charge.
