Les organisateurs de fêtes clandestines seront tenus pénalement responsables pour avoir violé les règles du confinement pendant la pandémie de nouveau coronavirus, a annoncé lundi le secrétaire à la Santé de l'Etat de São Paulo, dans le sud-est du Brésil, Jean Gorinchteyn.
"Nous avons infligé des amendes et porté plainte au pénal contre les organisateurs de fêtes de 1.000 personnes le week-end dernier. Les gens auront non seulement une responsabilité civile mais aussi une responsabilité pénale, car ces fêtes mettent en danger la santé de la population", a déclaré M. Gorinchteyn lors d'une conférence de presse.
Deux parcs publics, Ibirapuera et Villa Lobos, ont été condamnés à des amendes pour avoir laissé entrer plus de personnes au cours du week-end que ne le permettait la réglementation de confinement en vigueur jusqu'au 16 décembre, a-t-il précisé.
Selon lui, l'augmentation de 17% des hospitalisations au cours de la troisième semaine de novembre est due à des événements non autorisés qui ont attiré des foules de personnes, en particulier des jeunes.
"L'irresponsabilité de ceux qui vont à des soirées nuit à ceux qui doivent travailler et nous ne le permettrons pas", a averti M. Gorinchteyn.
São Paulo, l'Etat le plus peuplé du Brésil, est le plus touché par le COVID-19 et celui où le premier cas de la maladie en Amérique latine a été confirmé le 26 février dernier.
En raison de la pandémie, São Paulo ainsi que d'autres Etats et villes du Brésil ont annulé les manifestations traditionnelles du Nouvel An en plein air et les célébrations du Carnaval.
