Le ministère des Finances du Kenya a affirmé vendredi ne pas avoir demandé une suspension du paiement de sa dette dans le cadre d'une initiative mise en place par le G20 visant à aider les pays pauvres à contenir la propagation du COVID-19.
Le secrétaire au ministère des Finances Ukur Yatani a déclaré se sentir encouragé par le fait que l'activité économique du pays s'est redressée suite à l'adoption d'un ensemble de mesures budgétaires et monétaires et à la réouverture de l'économie.
"Le Kenya cherche une approche prudente dans l'évaluation des coûts et avantage de cette offre, et à prendre une décision informée pour protéger la situation économique et financière du pays", a déclaré M. Yatani dans un communiqué publié à Nairobi.
Les grandes économies du G20 ont proposé en mai de suspendre le service de la dette à leur égard des pays à revenus faibles et intermédiaires confrontés à des difficultés de liquidités temporaires pour la durée de l'épidémie de COVID-19.
"Le Kenya salue cette intervention entre autres sous la forme de soutien financier ciblant le secteur de la santé. En particulier, le gouvernement reconnaît le soutien immense reçu par le biais des agences multilatérales et bilatérales en vue d'atténuer l'impact de la pandémie de COVID-19", a déclaré M. Yatani.
"Bien que des défis subsistent en raison des incertitudes liées à la pandémie de COVID-19, nous sommes confiants dans le fait que l'économie réagira aux mesures politiques et aux réformes structurelles soutenues par nos partenaires de développement", a-t-il dit.
Le Kenya est actuellement en discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) en vue d'adopter un programme pour ancrer la politique budgétaire afin de stabiliser l'économie et de répondre aux vulnérabilités qui apparaissent.
