Le chef de l'UNAOC condamne la décapitation d'un professeur français

Par : Lisa |  Mots clés : ONU-UNAOC-France
French.china.org.cn | Mis à jour le 18-10-2020

Miguel Moratinos Cuyaubé, Haut-Représentant de l'Alliance des civilisations des Nations Unies (UNAOC), a condamné samedi la décapitation d'un professeur, vendredi, dans la banlieue nord-ouest de Paris.

"Le Haut-Représentant de l'Alliance des civilisations des Nations Unies, M. Miguel Angel Moratinos Cuyaubé, condamne avec la plus grande fermeté la décapitation d'un professeur français, vendredi, dans la ville de Conflans-Sainte-Honorine, dans la banlieue nord-ouest de Paris, en France. Le Haut-Représentant souligne que ce crime odieux est injustifiable, quels que soient le moment, le lieu et l'auteur de l'acte", selon un communiqué de presse publié par son porte-parole Nihal Saad.

Le chef de l'UNAOC a souligné que l'unité, la paix et la tolérance étaient enracinées dans les religions, pour l'ensemble des confessions.

Il a réitéré que le respect de l'autre, indépendamment de sa culture, de sa religion, de ses croyances ou de sa race, était crucial pour vivre ensemble dans des sociétés justes, pacifiques et inclusives.

Le Haut-Représentant a souligné que la liberté de religion ou de conviction et la liberté d'expression étaient ancrées dans la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il a également souligné que les discours de haine et la stigmatisation semaient la division et la fragmentation dans les sociétés.

Le chef de l'UNAOC a réitéré que ce crime horrible "ne doivent pas décourager notre engagement et notre volonté de nous opposer aux politiques de division et aux idéologies extrémistes dans toutes leurs manifestations".

M. Moratinos Cuyaubé a exprimé ses sincères condoléances à la famille de la victime ainsi qu'au gouvernement et au peuple français.

Vendredi après-midi, un homme décapité a été retrouvé dans la rue près d'un collège à Conflans-Sainte-Honorine, une banlieue du nord-ouest de Paris. La victime était un professeur d'histoire de 47 ans qui aurait montré à ses élèves, dans le cadre d'un cours sur la "liberté d'expression", des caricatures de Mahomet.

Suivez China.org.cn sur Twitter et Facebook pour rejoindre la conversation.
Source: Agence de presse Xinhua
Retournez en haut de la page