Le gouvernement djiboutien a approuvé mardi en conseil des ministres la création d'une Autorité nationale de sécurité et sûreté nucléaire, radiologique, biologique et chimique (NRBC).
Placée sous l'autorité de la présidence, cet organe vise à protéger les travailleurs, les patients, le public et l'environnement face aux risques liés aux activités NRBC, selon un communiqué officiel publié à l'issue du conseil.
Djibouti, qui utilise "largement" des sources de rayonnements, des sondes à neutrons, des installations de radiothérapie et de radioscopie, des sources scellées à des fins d'enseignement et de recherche, a besoin d'une législation adaptée et conforme à ses engagements internationaux, a-t-on rappelé de même source.
Ce pays de la Corne de l'Afrique "disposant d'infrastructures portuaires, aéroportuaires, minières et de structures industrielles, la mise en place d'une structure nationale vient renforcer le dispositif législatif pour la sécurité au niveau national", ajoute le communiqué.
Situé au croisement de la mer Rouge et de l'océan Indien, Djibouti, qui accueille sur son sol plusieurs bases militaires étrangères, compte aujourd'hui sept complexes portuaires et a lancé en 2014 la construction de ce qui doit devenir à terme la plus grande zone franche internationale du continent africain.
