Le gouvernement djiboutien a approuvé mardi en conseil des ministres la création d'une police urbaine pour lutter contre les occupations illicites de l'espace public.
Sous le commandement de la Direction de contrôle des occupations des espaces publics (une entité créée pour l'occasion), ce futur corps aura pour mission essentielle la surveillance, la prévention et le contrôle des espaces publics. Il sera chargé également de veiller au respect des plans et des règlements d'urbanisme mis en place en matière de gestion des espaces publics, a précisé un communiqué de la présidence djiboutienne.
Selon ce document, les occupations anarchiques et non planifiées de l'espace public hypothèquent le développement urbain durable et posent le problème des déplacements de population et de réhabilitation des quartiers.
En effet, pour le gouvernement djiboutien, la prolifération de ce type d'occupations constitue surtout "un frein réel" au développement harmonieux des villes du pays et ne répond pas aux exigences d'un développement cohérent de l'extension des centres urbains.
Sept ans après le lancement de l'opération "Djibouti-ville", qui n'aurait pas encore atteint ses objectifs, la mise en place de cette police urbaine a été accueillie favorablement par le grand public.
