La ville japonaise de Nagasaki a commémoré dimanche le 75e anniversaire du bombardement atomique lors de la Seconde Guerre mondiale, environ 500 personnes et représentants de quelque 70 pays et régions assistant à la cérémonie commémorative annuelle.
La cérémonie a eu lieu au Parc de la Paix et le nombre de participants cette année était d'environ un dixième du nombre habituel pour éviter une trop forte concentration de personnes, étant donné que le COVID-19 continue de se propager à travers le pays.
Tomihisa Taue, le maire de la ville, a exhorté le gouvernement central à signer immédiatement un traité de l'ONU interdisant les armes nucléaires lors de la cérémonie, et a appelé à davantage d'efforts en vue de leur élimination.
Nagasaki a été frappée par une bombe atomique le 9 août 1945, ce qui a entraîné la reddition du Japon et en a fait la deuxième ville de l'histoire à avoir subi un bombardement atomique, après l'autre ville japonaise Hiroshima qui avait été bombardée le 6 août de la même année.
Alors que le Japon porte un regard intérieur sur les tragédies qu'il a vécues à la fin de la Seconde Guerre mondiale, des historiens et des décideurs politiques de la communauté internationale l'ont encouragé à se considérer non seulement comme une victime des bombardements atomiques, mais aussi comme les responsables ayant mené à ces incidents tragiques.
Le Japon a infligé à de nombreuses régions d'Asie une occupation d'une extrême brutalité, avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, causant d'indicibles souffrances et de nombreux décès chez des centaines de milliers de victimes innocentes.
