La Palestine a déclaré mercredi être en pourparlers avec les Nations Unies sur l'interdiction faite par Israël aux Palestiniens de quitter la Cisjordanie via le point de passage avec la Jordanie, après qu'Israël a renvoyé certains Palestiniens en invoquant que leurs documents d'identité n'avaient pas été validés.
Ahmad al-Deek, conseiller politique au ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne (AP), a fait ces remarques à la station de radio palestinienne officielle, Voice of Palestine.
Selon des sources palestiniennes, la semaine dernière, Israël a renvoyé 13 Palestiniens de la frontière, dont deux femmes avec leurs nouveau-nés, sous prétexte que leurs cartes d'identité et leurs certificats de naissance n'avaient pas été validés par les autorités israéliennes.
"L'interdiction de voyager infligée aux citoyens palestiniens est une mesure discriminatoire et une violation flagrante du droit international", a déclaré M. al-Deek.
Depuis que la Palestine a annoncé l'abolition de tous les accords et arrangements conclus avec Israël et les Etats-Unis, l'Autorité palestinienne n'a pas informé la partie israélienne de ses procédures d'enregistrement à l'état civil (passeports, cartes d'identité, certificats de naissance ou autres).
Pour se rendre en Jordanie, les Palestiniens de Cisjordanie ne peuvent utiliser qu'un seul poste-frontière, un pont sur le Jourdain : Allenby Bridge. Depuis le début de la crise du COVID-19, seuls quelques Palestiniens bloqués de part et d'autre de la frontière ont été autorisés à franchir le pont, pour des raisons particulières.