Le président égyptien Abdel-Fattah Al-Sissi a réaffirmé lundi la position de l'Égypte qui s'oppose à toute intervention étrangère en Libye.
M. Al-Sissi a tenu ces propos à l'occasion de sa rencontre avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal bin Farhan Al Saud, a rapporté le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Rady, dans un communiqué.
Le président a également indiqué que l'Égypte avait pour objectif de restaurer la sécurité et la stabilité en Libye afin que ce pays "ne devienne pas un bastion du terrorisme qui menace la sécurité régionale et africaine".
Le ministre saoudien des Affaires étrangères a indiqué que la position saoudienne était en accord avec les efforts égyptiens pour régler différents litiges dans la région.
L'Égypte restera toujours le partenaire central de l'Arabie saoudite dans la région, a ajouté le ministre.
La Libye est embourbée dans une guerre civile depuis la chute et la mort de l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhaffi en 2011.
La situation a marqué une escalade en 2014, avec une division du pouvoir entre deux gouvernements rivaux soutenus par des forces armées respectives, à savoir le Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par l'ONU et basé à Tripoli, la capitale du pays, et d'autre part un gouvernement basé dans la ville de Tobrouk dans le nord-est du pays et allié à l'Armée nationale libyenne (LNA), dirigée par le général Khalifa Haftar.