L'accord conclu entre l'Union européenne et la Chine sur les indications géographiques protégées (IGP) aidera l'Italie à sortir du ralentissement économique provoqué par la pandémie de nouveau coronavirus, selon des confédérations agroalimentaires italiennes.
"C'est un résultat important pour l'Italie", a déclaré David Pontello, coordinateur régional de Confagricoltura (Confédération générale de l'agriculture italienne), en exprimant l'espoir que cet accord aidera à stabiliser les prix.
Un porte-parole de Coldiretti (Confédération nationale des exploitants agricoles), a jugé qu'il s'agissait là d'une "reconnaissance de la valeur de la nourriture et des boissons italiennes". Assolatte, l'association de l'industrie laitière, et Federalimentare (Fédération italienne de l'industrie agroalimentaire) ont également fait des déclarations similaires cette semaine.
L'accord sur les IGP, signé en novembre dernier par le commissaire européen à l'Agriculture Phil Hogan et le ministre chinois du commerce Zhong Shan, est le premier grand accord commercial bilatéral qui protégera 100 indications géographiques de chaque partie, dont 26 produits italiens. Validé le 21 juillet par le Conseil européen, il doit encore être approuvé par les eurodéputés.
Côté italien, cet accord porte sur divers types de produits laitiers, d'alcool et de viande, dont différents fromages, vins, grappa et charcuteries.
Quatre ans après son entrée en vigueur, il s'étendra à 175 IGP supplémentaires des deux parties. Il comprend également un mécanisme permettant d'ajouter d'autres produits par la suite, selon le Conseil européen. Fin
