Le nouveau coronavirus a existé dans le monde entier avant d'émerger en Chine (expert de l'université d'Oxford)

Par : Laura |  Mots clés : université d'Oxford,COVID 19,Chine
French.china.org.cn | Mis à jour le 07-07-2020

Le nouveau coronavirus a existé dans le monde entier et a fait son apparition chaque fois que les conditions étaient favorables plutôt que de commencer en Chine, a déclaré un expert de l'université d'Oxford au journal britannique Telegraph.

"Je pense que le virus était déjà là, c'est-à-dire partout. Nous sommes sans doute confrontés à un virus dormant qui a été activé par les conditions environnementales", a estimé dimanche le docteur Tom Jefferson, maître de conférences au Centre for Evidence-Based Medicine (CEBM) d'Oxford et professeur invité à l'université de Newcastle.

"Il y a eu un cas dans les Malouines au début du mois de février. D'où cela vient-il ? Il y avait un navire de croisière qui allait de l'île de Géorgie du Sud à Buenos Aires (en Argentine), et les passagers ont été contrôlés, puis le huitième jour, quand ils ont commencé à naviguer vers la mer de Weddell, ils ont eu le premier cas. Le virus se trouvait-il dans les aliments préparés, s'activant au moment de la décongélation ?", s'est-il interrogé.

"Des choses étranges telles que celle-ci sont arrivées au moment de la grippe espagnole. En 1918, environ 30% de la population des Samoa occidentales est morte de la grippe espagnole, et ils n'avaient eu aucun contact avec le monde extérieur", a ajouté le docteur Jefferson.

"Cette situation ne peut s'expliquer que par le fait que ces agents ne vont et ne viennent nulle part. Ils sont toujours là et quelque chose les active, peut-être la densité humaine ou les conditions environnementales, et c'est ce que nous devrions chercher", a-t-il avancé, arguant qu'il y a de plus en plus de preuves que le virus se trouvait ailleurs avant d'apparaître en Asie.

La semaine dernière, des virologues espagnols ont annoncé la découverte de traces du nouveau coronavirus dans un échantillon d'eaux usées de Barcelone prélevé en mars 2019, neuf mois avant que le COVID-19 ne soit identifié en Chine.

L'Institut national italien de la santé a déclaré le mois dernier que les eaux usées de Milan et de Turin avaient elles aussi montré des traces de nouveau coronavirus le 18 décembre, bien avant les premiers cas confirmés dans le pays.

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Source: Agence de presse Xinhua
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